L’Association


Préambule
Fondée en 1812 par Monsieur BOISSIER, originaire de la Vaunage, sous le nom de « Maison des Orphelines Protestantes du Gard », elle est reconnue d’utilité publique en 1832 grâce à l’appui de Madame GUIZOT (n° 2449). En 1836, le baron DAUNANT, prête nom auprès du Roi, en se portant garant financier, permet l’achat de la maison située 2, rue Rabaut Saint-Étienne à l’épouse de Jacques Antoine RABAUT, permettant le regroupement de deux maisons qui recevaient déjà des orphelines. En 1970, l’orphelinat devient la Maison d’Accueil Paul RABAUT et reçoit également des garçons de 5 à 16 ans. Les statuts sont mis à jour.
Dans ses statuts l’association fait référence aux fondements éthiques qui ont présidé à sa construction et affirme son attachement aux principes de solidarité de respect et de dignité de la personne humaine, de tolérance et de liberté de conscience. Le conseil d’administration témoigne de cet enracinement dans les valeurs issues du Protestantisme Réformé qui inspirent son action.
L’association veille au respect du principe de laïcité et s’interdit tout prosélytisme à l’égard des personnes qui lui sont confiées.

 

 

 .

 Socles de valeurs partagées

Paul RABAUT (1718-1794) a consacré sa vie à la défense de sa foi et de ses coreligionnaires. Il a été également le défenseur des opprimés et l’avocat des persécutés.

Son fils cadet Jean-Paul RABAUT dit Saint Etienne (1743-1793), pasteur de l’Église de Nîmes, devient député du Tiers État en 1789. Il est à l’origine de l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui proclame la liberté d’opinion et de culte : « Nul ne doit être inquiété dans ses opinions même religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre établi par les lois. »

Dans cette tradition, l’Association de la Maison des Orphelines Protestantes du Gard est fondée puis reconnue d’utilité publique en 1832.

 

Elle devient en 1970 l’Association Paul RABAUT.
Aujourd’hui encore, l’Association affirme son attachement aux principes de solidarité, de respect et de dignité de la personne humaine, de tolérance et de liberté de conscience.
Elle témoigne ainsi de son enracinement dans les valeurs issues du protestantisme
tout en veillant au principe de laïcité.